Marquéglise

Gentilé : Les Marquéglisiens

Origine : Anc. fr. « marche, frontière » du germ. *marka. Marcatheclise 1238, Marcata ecclesia 1242, Markateglise 1243, Marcathyglise 1280, Marcate Église 1602, Marque église 1687.

Superficie : 6,8 km2

Population (municipale au 1er janvier 2020) : 491 habitants

Son histoire

Marquéglise est située sur la limite ouest de l’ancien Pagus Noviomensis et du diocèse de Noyon. Peuplé dès la Préhistoire, le village de Marquéglise a traversé des siècles d’histoire. L’église, les souterrains et les belles constructions en témoignent encore.

Elle a été endommagée en 1918 et reconstruite à l’identique en 1922. Seule la façade et le flanc nord de l’édifice du XVIe siècle étaient restés intacts. Cette construction posséderait sa crypte et son souterrain qui la reliait au donjon d’un château fortifié disparu. Ce château, propriété des seigneurs de Marquéglise, perdit son influence au bénéfice d’une demeure plus récente, datant du XVIe et début XVIIe siècle qui a également disparu. Dans le cimetière, on remarque un calvaire du XVIe siècle, sur l’une des faces est représentée la sainte Vierge.
Les seigneurs de Marquéglise sont connus depuis 1230. On peut citer : « En 1230, Aubert de Marquéglise, écuyer… » Le dernier possesseur de la terre de Marquéglise fut le marquis de VERCEIL, seigneur du fief de Pailly, arrière – fief relevant de Cuvilly-Séchelles.
Durant la période révolutionnaire, tous les noms de lieux d’origine ecclésiastique devaient disparaître. Ainsi Marquéglise fut renommé Val-sur-Matz durant un temps.
Le chemin de fer de Compiègne à Roye, traversait le territoire communal de Marquéglise.
À l’emplacement de l’ancien pavillon de chasse du château de Marquéglise, se dresse la villa des Vivrets. Cette grande demeure date du XIXe siècle. Elle fut épargnée durant la Première Guerre et servit de quartier général allemand durant la Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui, elle abrite un centre de formation spécialisé dans le domaine de la sécurité.


Marquéglise a subi des ravages de la guerre lors de l’offensive allemande des 9 et 11 juin 1918. Le 10 août, après deux mois de bombardements par l’armée française sur la ligne allemande, le village a été libéré. Le monument aux morts représente la France sous le trait d’une femme qui repose sur un socle orné de quatre scènes de temps de guerre sculptées en haut-relief. Le monument est l’œuvre du sculpteur Marcel Pierre de BRÉAL fait en 1924.
Dans l’église Saint-Pierre, le buste de l’Abbé Eugène BOULET (1907-1937), qui a reçu la croix de guerre, rappelle celui qui, selon le maréchal PÉTAIN, eut « pendant toute la durée des hostilités une conduite au-dessus de tout éloge. »
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