Origine : Latiniacus au VIIe siècle, (gallo-romaine), du suffixe acos, en latin acus qui exprime la propriété.
Superficie : 10,8 km2
Population (municipale au 1er janvier 2020) : 527 habitants
Son histoire
La montagne de Lagny culmine à 164 mètres. De ce point s’offre un superbe panorama et l’on aperçoit les flèches de la cathédrale de Noyon. Deux ruisseaux naissent et coulent à Lagny, le ru Fissier et le ru du pré St-Médard, encore appelé ru cozel, se dirigeant vers Behancourt pour se jeter dans la Verse.
« Le Catelet » est une tombelle en forme de butte circulaire. Personne ne connaît son origine très ancienne ni sa signification. Au lieu-dit le Catelet il y aurait eu un poste d’observation romain.
Les templiers s’étaient bien installés dans le département. D’ailleurs, on retrouva, en 1808, à Lagny une trentaine de sarcophages renfermant des armes supposant qu’un établissement de Templiers était localisé à Lagny.
Au Moyen Âge, les seigneurs de Lagny avaient le titre de baronnie. Il existait un château fort dont on peut situer l’emplacement, soit près de l’église où il subsiste des vestiges d’anciens remparts encore visibles, soit sur la colline comme le supposent certains écrits.
Le château fut rasé une première fois suite à une attaque des bourguignons en 1430 durant la guerre de Cent Ans.
« Il fut relevé de ses ruines et quatre tours existaient encore sous le marquis d’Harbouville. Louis XV ordonna qu’une des quatre tours fût démolie parce que le marquis, dans une bataille au Hanovre, s’était caché parmi les morts. En moins d’un an, ses trois fils se feront tuer les armes à la main pour racheter la faute de leur père. Le château fut détruit en 1820. » Extrait du livre de Graves, Canton de Lassigny & Noyon, tome XII.
L’église détruite dans ses parties orientales durant la Guerre 14-18. Elle a été refaite à l’identique dans les années 1920. Le linteau sculpté de la porte de l’église date du XIVe siècle et il est classé. Derrière l’église, un portail, datant 1760, ouvre sur une jolie maison.
Au début du XIXe siècle, il existait 3 moulins à vent sur le territoire communal. De nos jours, il n’en subsiste aucun. Excepté le nom de la ferme « du moulin du bas ». Un des deux autres moulins était situé sur la colline Penchemont.