Hainvillers

Gentilé : /

Origine : gallo-romaine de Inviller qui donna Hainvillers

Superficie : 3 km2

Population (municipale au 1er janvier 2020) : 80 habitants

Son histoire

Hainvillers est une petite commune paisible située entre forêt et champs. La commune abrite une coopérative agricole et une ancienne gare. Il faut savoir que le terrain communal d’Hainvillers contient de nombreuses nappes aquifères de surface. Chaque année, des caves sont régulièrement inondées.

Il y a de nombreuses années, des travaux sur la route menant d’Hainvillers à Mortemer ont mis à jour deux sarcophages ornés de vases de l’époque mérovingienne. Ces sarcophages sont entreposés au musée Vivenel à Compiègne. Le territoire d’Hainvillers appartenait à un terrain plus vaste, celui de BONONIA (Boulogne-la-Grasse, Hainvillers, Orvillers-Sorel) possession des Francs. Ce territoire fut donné par la reine Bathilde, épouse de Clovis II, aux religieux de Saint-Pierre de Corbie, au VIe siècle, qui formeront plus tard l’Abbaye de Corbie. Les origines d’Hainvillers remontent aux VIIIe et IXe siècles. Hainvillers s’est formé par le remembrement de l’ancien territoire de Bononia et par le défrichement effectué par les moines propriétaires de ces terres. Une partie d’Hainvillers fut transmise à la seigneurie des Bains au XIVe siècle.
La commune fut réunie à celle de Mortemer au XIXe siècle et en a été séparée par ordonnance royale à la même époque. Louis Philippe tentait à l’époque de regrouper les villages mais l’expérience ne fut que de courte durée.
L’église d’Hainvillers est dédiée à saint Firmin, premier évêque martyr d’Amiens. À l’origine Saint-Firmin était une ancienne église fortifiée du XIIe siècle en pierre blanche. L’église a été détruite en 1918 et fut reconstruite vers 1920. Le cimetière qui entourait l’église fut déplacé à l’écart du village. De l’église, il ne reste comme souvenir qu’une aquarelle appartenant au domaine privé datant de 1893.
La guerre de 14-18 a meurtri les mémoires. Une stèle a été érigée à la mémoire du commandement du Peuty et des 138 soldats disparus du 4e régiment de Zouaves. Lors des combats du 27 mars au 2 avril 1918, le régiment arrêta la progression de 4 divisions allemandes sur Paris. Dans les bois avoisinants, on peut encore observer les traces d’anciennes tranchées. De nos jours, on retrouve parfois des obus. Les archives communales ont malheureusement toutes été détruites en 1918.
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