Laberlière

Gentilé : Les berladiers

Origine : Berleria (1143), Labewere (1210), la Belliere en Beauvoisis (vers 1470), le Bellier de Manceaux (1469), La Belière (fin du XVe), Belliere (1580), La Berlière (XVIIIe). Depuis le XIXe siècle : Laberlière.

Superficie : 3,5 km2

Population (municipale au 1er janvier 2020) : 197 habitants

Son histoire

Le village de LABERLIERE est assis dans la vallée du Matz est arrosée par le ruisseau de la Fontaine-Manceau. Le ruisseau du Puisard naît dans le marais de Laberlière et se jette dans le Matz. Vers le XVe siècle, le village de Laberlière se composait de plusieurs hameaux : Manceau, Le Fief Bertin et La Folie. Laberlière est un village rue assez typique de Picardie, la D938 en est la voie principale. Sur la route de Biermont, le hameau de Manceau est traversé par le Matz.


Le village a été fort endommagé durant la guerre 14-18. Laberlière a perdu son ancienne église, sa chapelle, son château et une partie du moulin à eau qui subsiste encore. Autrefois, ce moulin était destiné à moudre le grain et y produire de la farine. L’activité de ce dernier fut arrêtée en 1921. Quant au château qui était situé face à l’église, il ne reste aujourd’hui qu’une partie du mur et un pilier en pierres de taille à l’entrée du parc.
L’ancienne église a été construite au XIIe siècle. Cet édifice a été bâti en pierres de taille et carrelé en dalles de Mortemer et de Senlis. Le clocher carré, placé sur le chœur massif, était construit en pierres. Jadis, les moines de Saint-Corneille de Compiègne possédaient la seigneurie de Laberlière. Ils firent desservir la cure par quelques religieux jusqu’au XVe siècle.
La chapelle Saint-Sulpice a été détruite au début du XVIIIe siècle. On ignore la date de son élévation. Autrefois, un pèlerinage et une neuvaine se tenaient le jour de Pâques et à la fin août. Ces processions rassemblaient les paroissiens du village et des alentours. Seul aujourd’hui, un calvaire bâti avec les pierres de cette chapelle rappelle son existence.
Le nom de Berlière représente le dérivé avec le suffixe roman collectif aria(ière), du bas latin berula, probablement d’origine gauloise. Ce nom a pu désigner alors sous le nom de « berle » le cresson de fontaine : le lieu aux berles, la cressonnière. En effet, dans l’ancien français berle (ou belle) désignait différentes plantes qui croissaient dans les lieux humides.
Le premier seigneur de La Berlière se nommait Mainérus de Berléria d’après une charte antérieure à 1129. Puis, à partir du XVIe siècle François du Mas, seigneur du Mas et de La Berlière, Eléazar de Coffin (1620), demeurant au château des Essarts dans la paroisse de Cuy, Antoine de Lancry (1703) et enfin la famille de Navier jusqu’à la Révolution.
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