Fresnières

Gentilé :/

Origine : Moyen Âge, (latin fraxinus), ancien français fresnière : « Lieu aux frênes »

Superficie : 3 km2

Population (municipale au 1er janvier 2020) : 164 habitants

Son histoire

Fresnières semble tirer son nom d’un lieu planté de frênes. À l’origine le village était entouré de bois et de bosquets qui ont disparu et dont certains lieux-dits portent la trace : le Bois de la motte, bois de la chaussée.

L’origine des noms des lieux dit « le château », et « devant la grille » proviennent d’un château se trouvant sur ces lieux. C’était un château fort de huit tours et entouré d’une muraille. Il fut démoli par les guerres et remplacé par une construction moderne à son tour disparue au lendemain de la révolution française.
À l’est de Fresnières, se trouve à 200 mètres de la route de Flandres (l’ancienne voie romaine), qui aujourd’hui n’est plus qu’un simple chemin rural.
L’église sous l’invocation de la Sainte Vierge domine Lassigny en contrebas. De la magnificence que lui accorda en 1701 le roi Louis XIV, il ne lui reste qu’une fresque au-dessus du porche de l’église avec une inscription. Détruite en 1915, l’église a été totalement reconstruite en 1929-30 par l’architecte Prête. Le portail de la nouvelle église est de style art déco.
Plus au nord, en bordure de la route Compiègne-Roye, en face du « Bois du Buvier » au XIXe siècle s’élevait une maison bourgeoise nommée « Le Pavillon ». Aujourd’hui, nous en avons hérité le lieu-dit du “Pavillon”.

Lors de la Première Guerre mondiale entre octobre 1914 et mars 1917, les Allemands avaient pris position dans le bois du Buvier et les Français leur faisaient face, dissimulés dans le bois des Loges. Au centre de cette ligne de front, au lieu-dit le « Pavillon » se trouvait un puits. À l’occasion de trêves, les soldats des deux camps allaient se ravitailler en eau chacun leur tour. Le respect existant entre soldats des deux camps faisait régner alors un calme appréciable durant ses courtes périodes de cessez-le-feu.
Durant la Seconde Guerre mondiale, dans le bois du « Buvier », des batteries allemandes étaient installées pour protéger le terrain d’aviation d’Amy, dont il reste des traces encore visibles de nos jours.
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