Biermont

Gentilé : Les Biermontois

Origine : Bihermont, Viermont. Du vieux français BIER : garenne

Superficie : 3,9 km2

Population (municipale au 1er janvier 2020) : 175 habitants

Son histoire

Biermont est un village fleuri situé dans une plaine à la terre sableuse et argileuse ; à l’est de son territoire la rivière du Matz forme une limite avec Laberlière.
Jadis, Biermont dépendait de la seigneurie d’Orvillers-Sorel. Ce village a subi de grands dommages durant les invasions espagnoles au XVIIe siècle.

Jusqu’au siècle dernier, il existait au lieu-dit “les Gombeaux” près du village, une fontaine dite de Saint-Martin, qui dit-on, aurait eu des propriétés curatives, on y faisait des pèlerinages.


Cet édifice pour l’essentiel du XVIe siècle a été à plusieurs reprises endommagé (invasion espagnole et guerre 14-18). Il a été reconstruit en 1925. Cette construction repose sur les restes d’une ancienne chapelle du XIIe siècle. L’église a la particularité de posséder un porche orienté vers le sud qui comprend de part et d’autre des bas-reliefs représentant la légende de saint Julien. Au-dessus du porche dans une niche, une sculpture représente saint Michel terrassant le dragon et pesant les âmes.

Biermont aurait une origine funeste. Une autre hypothèse est avancée ; Biermont serait issue de BIER ou BIERT qui signifierait en francique garenne et de la contraction “MUNT” main.
“En effet chez les Francs c’était une notion de droit : MUNDIUM. Celui qui exerçait ce droit mettait un bien en tutelle ou le plaçait sous sa puissance.
Ainsi cette garenne (Biert) était une terre tenue du fisc royal donnée aux moines de l’abbaye de Saint Corneille de Compiègne sous réserve de “mainmorte” (Munt) car ce privilège ne pouvait s’adresser qu’à ceux qui n’étaient pas astreints aux obligations des armes. Il devient en haut Moyen Âge le droit de “mainbour” (tutelle).”
Le lieu-dit le Pâtis, au nord dans le bois de Biermont, nous transmet sa fonction d’origine. En effet, le français pâtis, de l’ancien français pastiz au XIIe siècle, vient du dérivé latin pastus « pâture » et en latin vulgaire pascua « pâturage ». Ceci confirme la notion de garenne dans l’origine du nom de ce village.
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