Gentilé : Les Antheuillais et les Antheuillaises
Origine : « Clairière du bout » de Antholium. Antheuil, de Antolium (Anto + ialo), du gaulois Anto/Antom : Borne/Limite, du gaulois ialo (en latin ialum) : clairière, espace découvert, zone de défrichement. Portes, du nom voisin d’un hameau, la ferme de Portes.
Superficie : 10,7 km2
Population (municipale au 1er janvier 2020) : 409 habitants
Son histoire
Le territoire communal est traversé par la route de Compiègne à Montdidier, la D935. À l’ouest de cette route se trouve un plateau élevé crayeux et de l’autre côté une plaine argileuse. La commune est située sur un vallon de cette plaine argileuse.
Les maisons du hameau de Coupe Gueule sont divisées en deux le long de la D41, un côté appartient à Antheuil et l’autre côté appartient à Vignemont.
La terre d’Antheuil dépendait de la seigneurie de Gournay-sur-Aronde. Avant cette dépendance, il y existait une famille de chevaliers du nom d’Antheuil qui possédait ce fief.
On peut évoquer Renaud d’Antheuil, chevalier, qui donna en 1159, à l’abbaye d’Ourscamp, des terres situées à Herbiti, lieu touchant la ferme de Portes.
Les fermes de Portes situées sur le plateau appartenaient au prieur d’Élincourt-Sainte-Marguerite. Les moines d’Ourscamp possédaient une ferme voisine appelée Les Loges qui est située entre Antheuil et Portes. La seigneurie d’Antheuil appartenait aussi à la maison de Hangest de Genlis (1507).
Le 9 juin 1918, lors de la bataille de la ferme des Loges, le 129e Régiment d’Infanterie sous les ordres du colonel Weiller arrêta l’offensive allemande qui faisait route vers Paris. Une stèle fut placée à l’intersection de la D935 et de la D568 en ce lieu historique. En mémoire de ce fait de guerre, la route D568 fut renommée “rue du général Weiller”. Durant la guerre 14-18, René COTY, futur Président de la République de 1954 à 1959, fut engagé volontaire au 129e RI. Il terminera avec la distinction de 1er classe et la croix de guerre.
Antheuil avait sa gare.