Amy

Gentilé : Les Amédéens et les Amédéennes

Origine : de Amedeio v.970, amedium 1030, Ami XVIe, Ami-le-grand (Amedeium)

Superficie : 12,6 km2

Population (municipale au 1er janvier 2019) : 389 habitants

Son histoire

Amy est limitrophe du canton de Roye dans la Somme. La commune d’Amy forme une vaste plaine qui se lie au Pays du Santerre. Le sol du territoire est formé de couches d’argile qui favorisent les inondations des caves. Au début du XIXe siècle, la moitié du territoire était couverte de bois.

L’Avre prend l’une de ses deux sources sur la commune, près de la ferme d’Haussu.

Amy existait avant le XIe siècle. La seigneurie d’Amy appartenait au XVe siècle à la maison de Belloy, l’une des plus anciennes de Picardie puis, les propriétaires se sont succédés.
Au lieu-dit la Potelette, sur les chemins vers Candor, les anciens se voient encore jouer dans ce qu’il restait des fossés larges et profonds qui ont été nivelés. On dit qu’il y avait un fort des templiers.

Le château se trouvait à l’est du village près de l’église. Il devait être imposant, formé de fossés et d’un colombier monumental. Il ne reste plus rien.
L’église Saint-Jean-Baptiste a été reconstruite en 1924-25 en s’inspirant de l’édifice précédent, lui-même refait après un incendie en 1693. Cette construction de brique rouge porte une plaque sur laquelle on peut lire « Le 5 août 1653, le prince de Condé siégea Roye, l’emporta, et ravagea les habitants d’Amy dans les bois d’Haussu. ». À cette époque, les troupes Espagnoles dévastaient la région. Les habitants des campagnes se cachaient alors dans les bois ou allaient se réfugier en ville pour échapper à la cruauté des soldats (La Fronde des Princes). La partie la plus intéressante de l’église est le portail du XVIe siècle, seul vestige de l’ancienne église qui, à l’époque, avait bénéficié des largesses de la famille de Belloy, seigneur du lieu. Bel exemple de l’art de la Renaissance.
En 1942, les habitants d’Amy et de Crapeaumesnil furent expulsés par les Allemands. Un terrain d’aviation allemand y a vu le jour. Le terrain fut ensuite utilisé par les Américains durant l’année 1944-45. Les pistes ont été démolies et les matériaux récupérés pour de nouvelles routes. Pierre Dubois, ancien maire de Lassigny, avait participé en tant qu’assistant technique des travaux publics à la démolition. De nos jours, les traces de ces pistes se font rares.
Elle forme un petit écart au sud-est d’Amy. Il y avait une fabrique de sucre et on exploitait une carrière de cendres noires.
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