Belloy prononcez [Bélwè] en picard
Gentilé : /
Origine : Lieu planté de bouleaux. Du latin betulletum, en ancien français boloie au XIIIe siècle
Superficie : 3 km2
Population (municipale au 1er janvier 2020) : 94 habitants
Son histoire
La formation du village se serait produite durant le XIIe siècle. Contrairement à ce que laisserait croire l’origine de son nom, les bouleaux ne poussent pas naturellement sur le territoire de la commune.
En 1826, la commune de Belloy fut réunie à celle de Lataule mais une ordonnance royale du vingt-six avril 1835 lui restitua son indépendance.
Pendant la Grande Guerre, le village fut entièrement rasé.
Dans le cimetière du village, trois plaques ornent les tombes de sept aviateurs anglais tombés en juin 1944 sur le territoire de la commune.
Dans le cimetière du village, trois plaques ornent les tombes de sept aviateurs anglais tombés en juin 1944 sur le territoire de la commune.
L’église détruite fut reconstruite à la même place et la cloche baptisée en 1925. De l’ancienne église restent les fonts baptismaux du XIIIe siècle et le calvaire en pierre du XVIe siècle situé devant l’église. Comme jadis on peut encore tirer la cloche à la main.
Un poste télégraphique Chappe fut créé vers 1793 au nord du village. Il appartenait à la ligne Paris-Lille comme celui de Boulogne-la-Grasse. Le poste originel de Belloy fut incendié par les Russes (Les Cosaques) en 1814. La reconstruction du poste a donné place à une tour carrée de 3,5 mètres de haut à 600 mètres au nord du village. Le lieu où se trouvait le poste s’appelle encore de nos jours « le Télégraphe ». Le chemin dit du télégraphe, démarrant juste derrière l’église, nous y mène. Près de l’ancien poste télégraphique se trouvait un moulin à vent en bois.
Le Feu de la Saint-Jean a laissé de bons souvenirs aux anciens de la commune. Dans la nuit du 23 au 24 juin, un bûcher était allumé pour éloigner les mauvaises influences et assurer de bonnes récoltes. Le bûcher était composé d’un bouleau au centre et d’une couronne de fleurs. Une fois le feu pris, les jeunes hommes se faisaient un plaisir d’attraper les fleurs de la couronne perchée en haut du bûcher pour les donner aux jeunes dames. À la fin, les habitants ramassaient un tison afin de protéger leur maison.